Médiathèque
Nouveautés films printemps 2013
une sélection de DVD
Syndromes and a century, de Apichatong Weerasethakul, éditions DVD Survivance
Fiction
courts métrages, films classiques et contemporainsCollectif
New York Miami
It happened one night
Frank Capra
avec Claudette Colbert, Clark Gable
En avant jeunesse
Juventude en marcha
Pedro Costa
Coffret Guru Dutt, une légende de Bollywood
Guru Dutt, Abrar Alvi
avec Guru Dutt, Waheeda Rehman, Meena Kumari...
Le vent de la nuit & Elle a passé tant d'heures sous les sunlights
Philippe Garrel
Permanent vacation
Jim Jarmusch
avec John Lurie, Sarah Driver, Chris Parker...
Walk the Walk & Doc's kingdom
Robert Kramer
Haute pègre
Trouble in paradise
Ernst Lubitsch
avec Miriam Hopkins, Kay Francis, Herbert Marshall
Tous en scène
The bandwagon
Vincente Minnelli
avec Cyd Charisse, Fred Astaire...
Contes de la lune vague après la pluie
Ugetsu monogatari
Kenji Mizoguchi
Voyage a Tokyo
Tokyo monogatari
Yasujiro Ozu
Johnny guitar
Nicholas Ray
avec Joan Crawford et Sterling Hayden
Bachfilm
Chronique d'Anna Magdalena Bach
Danièle Huillet et Jean-Marie Straub
avec Gustav Leonhardt, Christiane Lang-Drewanz...
Faust
Aleksandr Sokourov
avec Johannes Zeiler, Anton Adasinsky, Isolda Dychauk
Syndromes and a century
Apichatpong Weerasethakul
Films documentaires
Raymond Depardon
Claudine Nougaret
La terre de la folie
Luc Moullet
Mort à Vignole & Voyage autour de ma chambre & Anatomie de l'image
Olivier Smolders
Boxing gym
Frederick Wiseman
Films expérimentaux et films d'artistes
Isolation
Collectif
Human frames
Mono no aware
Collectif
Niveau / Level
video works 1992-2008
Marcel Dinahet
Vidéos 2004-2006
Christelle Familiari
Optical vacuum
Dariusz Kowalski
Guns of the trees
Jonas Mekas
Sixties quartet
Jonas Mekas
Fairytale
Ai Weiwei
Films sur l'art
Jef Cornelis
Kontakthof
avec des dames et des messieurs de plus de 65 ans
Pina Bausch, chorégraphe
John Cage
journeys in sound
Allan Miller
Paul Smaczny
Jean Olivier Hucleux
works and process
Virgile Novarina, François Garcia, Alban Roul
Niki de Saint- Phalle et Jean Tinguely
les Bonnie and Clyde de l'art
Louise Faure
Anne Julien
Soto
Catherine Zins
Photo, les grand courants photographiques, vol. 1
une série proposée par Stan Neumann et Quentin Bajac
S'il n'en restait qu'une
série de 17 épisodes sur la photographie contemporaine
Amaury Voslion
Natacha Wolinski
Kempens, Jef Geys
Une exposition "La Vitrine"
du jeudi 23 nov. au vendredi 15 déc. à la Médiathèque
Jef Geys, Kempens Informatieblad, édition spéciale Piace le Bienheureux, 2014
En lien avec la conférence de Francis Mary sur Jef Geys, le jeudi 23 novembre à 18h, à l'auditorium.
« Ainsi Jef Geys édite-t-il depuis 1971, le magazine Kempens Informatieblad (Kempens pouvant être traduit parTerroir) dont il est le rédacteur unique en collaboration avec ses amis de voisins de la petite commune de Balen ou bien avec les directeurs de centres d'art, de musées qui l'invitent à exposer. Kempens possède une forme volontairement banale à l'image des bulletins communaux ou des magazines de collectionneurs ; nulle sophistication dans la maquette mais plutôt un assemblage pratique, un compost composé des nouvelles fraîches locales - des parodies de concours d'architecture moderniste, un concours de performances dans une boîte de striptease, une tentative de classement des bovidés selon la qualité de leurs taches, de leur « camouflage » - et des épluchures du monde de l'art. Ainsi, chaque matin, installé dans son café préféré, Jef Geys passe-t-il au crible la presse locale, reprenant plusieurs titres, une manchette, une photographie sous la forme de notes et de dessins nerveux reproduits au crayon feutre sur le napperon en papier que la serveuse a préalablement glissé sous sa tasse. Sur cet entrelacement de signes quotidiens, de notations mineures et d'événements internationaux s'élabore la culture intensive de l'artiste. Grâce à l'exploitation éditoriale de cette discipline (la totalité des dessins a été réunie dans un impressionnant catalogue, alors qu'une quarantaine d'entre eux a fait l'objet d'une édition spéciale de Kempens au SMAK de Gand, en février 2015), l'expérience se poursuit en dehors de son espace d'origine. Cette expulsion, cette dis-location comme prise de risque nous assure alors que la simplicité des moyens formels engagés ainsi que son accompagnement narratif, ne sont pas des calculs, ceux d'un outsider moquant l'establishment, mais la tentative d'un artiste désireux d'atteindre une communauté proche ou bien lointaine autour d'une expérience modeste, un labeur sans cesse repris. »
Stéphane Le Mercier, "Le colporteur. Une histoire collective" in Azimuts, n°47, mai 2017, École Supérieure d'Art et Design Saint-Étienne.
Artiste aussi discret qu'essentiel, né en 1934, Jef Geys est représenté par les galeries Micheline Swajcer (Bruxelles) et Air de Paris (Paris). Il a, entre autres, représenté la Belgique à la Biennale de Venise de 2009 et participé à la Documenta XI. L'Institut d'Art Contemporain de Villeurbanne a organisé une exposition réunissant nombre de ses travaux en 2007.
« Ainsi Jef Geys édite-t-il depuis 1971, le magazine Kempens Informatieblad (Kempens pouvant être traduit parTerroir) dont il est le rédacteur unique en collaboration avec ses amis de voisins de la petite commune de Balen ou bien avec les directeurs de centres d'art, de musées qui l'invitent à exposer. Kempens possède une forme volontairement banale à l'image des bulletins communaux ou des magazines de collectionneurs ; nulle sophistication dans la maquette mais plutôt un assemblage pratique, un compost composé des nouvelles fraîches locales - des parodies de concours d'architecture moderniste, un concours de performances dans une boîte de striptease, une tentative de classement des bovidés selon la qualité de leurs taches, de leur « camouflage » - et des épluchures du monde de l'art. Ainsi, chaque matin, installé dans son café préféré, Jef Geys passe-t-il au crible la presse locale, reprenant plusieurs titres, une manchette, une photographie sous la forme de notes et de dessins nerveux reproduits au crayon feutre sur le napperon en papier que la serveuse a préalablement glissé sous sa tasse. Sur cet entrelacement de signes quotidiens, de notations mineures et d'événements internationaux s'élabore la culture intensive de l'artiste. Grâce à l'exploitation éditoriale de cette discipline (la totalité des dessins a été réunie dans un impressionnant catalogue, alors qu'une quarantaine d'entre eux a fait l'objet d'une édition spéciale de Kempens au SMAK de Gand, en février 2015), l'expérience se poursuit en dehors de son espace d'origine. Cette expulsion, cette dis-location comme prise de risque nous assure alors que la simplicité des moyens formels engagés ainsi que son accompagnement narratif, ne sont pas des calculs, ceux d'un outsider moquant l'establishment, mais la tentative d'un artiste désireux d'atteindre une communauté proche ou bien lointaine autour d'une expérience modeste, un labeur sans cesse repris. »
Stéphane Le Mercier, "Le colporteur. Une histoire collective" in Azimuts, n°47, mai 2017, École Supérieure d'Art et Design Saint-Étienne.
Artiste aussi discret qu'essentiel, né en 1934, Jef Geys est représenté par les galeries Micheline Swajcer (Bruxelles) et Air de Paris (Paris). Il a, entre autres, représenté la Belgique à la Biennale de Venise de 2009 et participé à la Documenta XI. L'Institut d'Art Contemporain de Villeurbanne a organisé une exposition réunissant nombre de ses travaux en 2007.
Kempens, Jef Geys
Une exposition "La Vitrine"
du jeudi 23 nov. au vendredi 15 déc. à la Médiathèque
Jef Geys, Kempens Informatieblad, édition spéciale Piace le Bienheureux, 2014
En lien avec la conférence de Francis Mary sur Jef Geys, le jeudi 23 novembre à 18h, à l'auditorium.
« Ainsi Jef Geys édite-t-il depuis 1971, le magazine Kempens Informatieblad (Kempens pouvant être traduit parTerroir) dont il est le rédacteur unique en collaboration avec ses amis de voisins de la petite commune de Balen ou bien avec les directeurs de centres d'art, de musées qui l'invitent à exposer. Kempens possède une forme volontairement banale à l'image des bulletins communaux ou des magazines de collectionneurs ; nulle sophistication dans la maquette mais plutôt un assemblage pratique, un compost composé des nouvelles fraîches locales - des parodies de concours d'architecture moderniste, un concours de performances dans une boîte de striptease, une tentative de classement des bovidés selon la qualité de leurs taches, de leur « camouflage » - et des épluchures du monde de l'art. Ainsi, chaque matin, installé dans son café préféré, Jef Geys passe-t-il au crible la presse locale, reprenant plusieurs titres, une manchette, une photographie sous la forme de notes et de dessins nerveux reproduits au crayon feutre sur le napperon en papier que la serveuse a préalablement glissé sous sa tasse. Sur cet entrelacement de signes quotidiens, de notations mineures et d'événements internationaux s'élabore la culture intensive de l'artiste. Grâce à l'exploitation éditoriale de cette discipline (la totalité des dessins a été réunie dans un impressionnant catalogue, alors qu'une quarantaine d'entre eux a fait l'objet d'une édition spéciale de Kempens au SMAK de Gand, en février 2015), l'expérience se poursuit en dehors de son espace d'origine. Cette expulsion, cette dis-location comme prise de risque nous assure alors que la simplicité des moyens formels engagés ainsi que son accompagnement narratif, ne sont pas des calculs, ceux d'un outsider moquant l'establishment, mais la tentative d'un artiste désireux d'atteindre une communauté proche ou bien lointaine autour d'une expérience modeste, un labeur sans cesse repris. »
Stéphane Le Mercier, "Le colporteur. Une histoire collective" in Azimuts, n°47, mai 2017, École Supérieure d'Art et Design Saint-Étienne.
Artiste aussi discret qu'essentiel, né en 1934, Jef Geys est représenté par les galeries Micheline Swajcer (Bruxelles) et Air de Paris (Paris). Il a, entre autres, représenté la Belgique à la Biennale de Venise de 2009 et participé à la Documenta XI. L'Institut d'Art Contemporain de Villeurbanne a organisé une exposition réunissant nombre de ses travaux en 2007.
« Ainsi Jef Geys édite-t-il depuis 1971, le magazine Kempens Informatieblad (Kempens pouvant être traduit parTerroir) dont il est le rédacteur unique en collaboration avec ses amis de voisins de la petite commune de Balen ou bien avec les directeurs de centres d'art, de musées qui l'invitent à exposer. Kempens possède une forme volontairement banale à l'image des bulletins communaux ou des magazines de collectionneurs ; nulle sophistication dans la maquette mais plutôt un assemblage pratique, un compost composé des nouvelles fraîches locales - des parodies de concours d'architecture moderniste, un concours de performances dans une boîte de striptease, une tentative de classement des bovidés selon la qualité de leurs taches, de leur « camouflage » - et des épluchures du monde de l'art. Ainsi, chaque matin, installé dans son café préféré, Jef Geys passe-t-il au crible la presse locale, reprenant plusieurs titres, une manchette, une photographie sous la forme de notes et de dessins nerveux reproduits au crayon feutre sur le napperon en papier que la serveuse a préalablement glissé sous sa tasse. Sur cet entrelacement de signes quotidiens, de notations mineures et d'événements internationaux s'élabore la culture intensive de l'artiste. Grâce à l'exploitation éditoriale de cette discipline (la totalité des dessins a été réunie dans un impressionnant catalogue, alors qu'une quarantaine d'entre eux a fait l'objet d'une édition spéciale de Kempens au SMAK de Gand, en février 2015), l'expérience se poursuit en dehors de son espace d'origine. Cette expulsion, cette dis-location comme prise de risque nous assure alors que la simplicité des moyens formels engagés ainsi que son accompagnement narratif, ne sont pas des calculs, ceux d'un outsider moquant l'establishment, mais la tentative d'un artiste désireux d'atteindre une communauté proche ou bien lointaine autour d'une expérience modeste, un labeur sans cesse repris. »
Stéphane Le Mercier, "Le colporteur. Une histoire collective" in Azimuts, n°47, mai 2017, École Supérieure d'Art et Design Saint-Étienne.
Artiste aussi discret qu'essentiel, né en 1934, Jef Geys est représenté par les galeries Micheline Swajcer (Bruxelles) et Air de Paris (Paris). Il a, entre autres, représenté la Belgique à la Biennale de Venise de 2009 et participé à la Documenta XI. L'Institut d'Art Contemporain de Villeurbanne a organisé une exposition réunissant nombre de ses travaux en 2007.