Médiathèque
Nouveautés films printemps 2013
une sélection de DVD
Syndromes and a century, de Apichatong Weerasethakul, éditions DVD Survivance
Fiction
courts métrages, films classiques et contemporains
10 ans de laboCollectif
New York MiamiIt happened one night
Frank Capra
avec Claudette Colbert, Clark Gable
En avant jeunesseJuventude en marcha
Pedro Costa
Coffret Guru Dutt, une légende de BollywoodGuru Dutt, Abrar Alvi
avec Guru Dutt, Waheeda Rehman, Meena Kumari...
Le vent de la nuit & Elle a passé tant d'heures sous les sunlightsPhilippe Garrel
Permanent vacationJim Jarmusch
avec John Lurie, Sarah Driver, Chris Parker...
Walk the Walk & Doc's kingdomRobert Kramer
Haute pègreTrouble in paradise
Ernst Lubitsch
avec Miriam Hopkins, Kay Francis, Herbert Marshall
Tous en scèneThe bandwagon
Vincente Minnelli
avec Cyd Charisse, Fred Astaire...
Contes de la lune vague après la pluieUgetsu monogatari
Kenji Mizoguchi
Voyage a TokyoTokyo monogatari
Yasujiro Ozu
Johnny guitarNicholas Ray
avec Joan Crawford et Sterling Hayden
BachfilmChronique d'Anna Magdalena Bach
Danièle Huillet et Jean-Marie Straub
avec Gustav Leonhardt, Christiane Lang-Drewanz...
FaustAleksandr Sokourov
avec Johannes Zeiler, Anton Adasinsky, Isolda Dychauk
Syndromes and a centuryApichatpong Weerasethakul
Films documentaires
Journal de FranceRaymond Depardon
Claudine Nougaret
La terre de la folieLuc Moullet
Mort à Vignole & Voyage autour de ma chambre & Anatomie de l'imageOlivier Smolders
Boxing gymFrederick Wiseman
Films expérimentaux et films d'artistes
Human framesIsolation
Collectif
Human framesMono no aware
Collectif
Niveau / Levelvideo works 1992-2008
Marcel Dinahet
Vidéos 2004-2006Christelle Familiari
Optical vacuumDariusz Kowalski
Guns of the treesJonas Mekas
Sixties quartetJonas Mekas
FairytaleAi Weiwei
Films sur l'art
Documenta 5Jef Cornelis
Kontakthofavec des dames et des messieurs de plus de 65 ans
Pina Bausch, chorégraphe
John Cagejourneys in sound
Allan Miller
Paul Smaczny
Jean Olivier Hucleuxworks and process
Virgile Novarina, François Garcia, Alban Roul
Niki de Saint- Phalle et Jean Tinguelyles Bonnie and Clyde de l'art
Louise Faure
Anne Julien
SotoCatherine Zins
Photo, les grand courants photographiques, vol. 1une série proposée par Stan Neumann et Quentin Bajac
S'il n'en restait qu'unesérie de 17 épisodes sur la photographie contemporaine
Amaury Voslion
Natacha Wolinski
Semaine pratique et recherche #3
Workshop Les mains dans le cambouisOct 2017 - © S.Binoux
Présentation de la 3ème semaine pratiques et recherches
qui se déroulera du 3 au 6 avril 2018.
Mardi 3 avril :
- 9h30 - auditorium : lancement des workshops - De 10h à 19h : workshops
- De 19h à 20h30 - auditorium : présentation des écoles chinoises
Mercredi 4 avril :
- De 10h à 19h : workshops - De 19h à 20h30 - auditorium : présentation des intervenants extérieurs
Jeudi 5 avril :
- De 10h à 20h30 : workshops
Vendredi 6 avril :
- De 9h30 à 11h : workshops
- De 12h à 17h30 : rendu des workshops
Cliquez sur les fiches ci-dessous afin d'accéder aux détails des différents ateliers.
qui se déroulera du 3 au 6 avril 2018.
Mardi 3 avril :
- 9h30 - auditorium : lancement des workshops - De 10h à 19h : workshops
- De 19h à 20h30 - auditorium : présentation des écoles chinoises
Mercredi 4 avril :
- De 10h à 19h : workshops - De 19h à 20h30 - auditorium : présentation des intervenants extérieurs
Jeudi 5 avril :
- De 10h à 20h30 : workshops
Vendredi 6 avril :
- De 9h30 à 11h : workshops
- De 12h à 17h30 : rendu des workshops
Cliquez sur les fiches ci-dessous afin d'accéder aux détails des différents ateliers.
Catégorie(s) : Workshop
Publié le : 29 Mar 2018
Publié le : 29 Mar 2018
La Tribune – Le Progrès (presse locale de proximité)
Par Stéphane Lemercier et Pierre-Olivier Arnaud
Lieu : espace d'accrochage au bout des ATE
Chaque jour, nous lirons La Tribune - Le Progrès tant comme leitmotiv - attention à « ce qui se passe ici » - que comme source iconographique et textuelle. Libre à chacun de retourner sur les lieux pour une recherche documentaire supplémentaire, de réaliser des sculptures au vu des organisations spatiales des photographies ou bien de s'approprier la forme des articles pour réaliser un projet éditorial singulier. L'essentiel est de s'immerger au jour le jour dans la culture stéphanoise, ses recensions populaires (fêtes, regroupements associatifs, événements sportifs), ses organisations modestes et aussi d'extraire de cette proximité, des objets, des signes mondialement partagés. Les étudiants devront traduire la lecture du quotidien La Tribune - Le Progrès, en formes plastiques autonomes, les travaux réalisés étant présentés et exposés le lendemain matin.
Chaque jour, nous lirons La Tribune - Le Progrès tant comme leitmotiv - attention à « ce qui se passe ici » - que comme source iconographique et textuelle. Libre à chacun de retourner sur les lieux pour une recherche documentaire supplémentaire, de réaliser des sculptures au vu des organisations spatiales des photographies ou bien de s'approprier la forme des articles pour réaliser un projet éditorial singulier. L'essentiel est de s'immerger au jour le jour dans la culture stéphanoise, ses recensions populaires (fêtes, regroupements associatifs, événements sportifs), ses organisations modestes et aussi d'extraire de cette proximité, des objets, des signes mondialement partagés. Les étudiants devront traduire la lecture du quotidien La Tribune - Le Progrès, en formes plastiques autonomes, les travaux réalisés étant présentés et exposés le lendemain matin.
Lumière et espace public
Par Olivier Lellouche et Julie Mathias
Avec Tang Keyang (Southern University of Science and Technology, Shenzhen)
Avec l'entreprise DCW
Lieu : plateau 2/3
« Lumière et espace public » aura pour objectif de créer une baladeuse qui puisse être appropriable par les habitants et les différentes institutions de Saint-Étienne. Cette baladeuse, autonome en énergie, devra être composée d'une source lumineuse et d'un diffuseur, à la croisée de la lanterne du mineur et du lampion cher, entre autre, à la culture chinoise. Le workshop sera parrainé par l'entreprise française DCW forte de sa conception de luminaire d'intérieur et d'extérieur et également outillée d'une production chinoise. Le workshop vise à concevoir un produit pérenne et commercialisable dans un budget raisonnable.
Professor Tang Keyang : museum curator, art critic and architectural designer. His studio is committed to creating a unique blend of art and architectural designs through multidisciplinary methodology and visionary goals. Tang has involved himself in a variety of curatorial, research and design projects. He has served as the curator for China Pavilion at the 12th Venice Architectural Biennale (2010) and for numerous other shows, including Glories of Chinese Writing at Palace Museum (2010), and Chinese Gardens for Living at Saxony's Pillnitz Castle in collaboration with Dresden State Art Collection (2008). The author of 13 books and the Chinese translator of Delirious New York, Tang has published extensively on art and architecture. He directed the interdisciplinary research program at the National Art Museum of China (NAMOC). As an expert in museum architecture, he had served as jury member and professional consultant for many key museum projects including the recent international competition bidding for a new NAMOC building next to the « Bird's Nest.» He received his Doctor of Design from Harvard University.
Avec l'entreprise DCW
Lieu : plateau 2/3
« Lumière et espace public » aura pour objectif de créer une baladeuse qui puisse être appropriable par les habitants et les différentes institutions de Saint-Étienne. Cette baladeuse, autonome en énergie, devra être composée d'une source lumineuse et d'un diffuseur, à la croisée de la lanterne du mineur et du lampion cher, entre autre, à la culture chinoise. Le workshop sera parrainé par l'entreprise française DCW forte de sa conception de luminaire d'intérieur et d'extérieur et également outillée d'une production chinoise. Le workshop vise à concevoir un produit pérenne et commercialisable dans un budget raisonnable.
Professor Tang Keyang : museum curator, art critic and architectural designer. His studio is committed to creating a unique blend of art and architectural designs through multidisciplinary methodology and visionary goals. Tang has involved himself in a variety of curatorial, research and design projects. He has served as the curator for China Pavilion at the 12th Venice Architectural Biennale (2010) and for numerous other shows, including Glories of Chinese Writing at Palace Museum (2010), and Chinese Gardens for Living at Saxony's Pillnitz Castle in collaboration with Dresden State Art Collection (2008). The author of 13 books and the Chinese translator of Delirious New York, Tang has published extensively on art and architecture. He directed the interdisciplinary research program at the National Art Museum of China (NAMOC). As an expert in museum architecture, he had served as jury member and professional consultant for many key museum projects including the recent international competition bidding for a new NAMOC building next to the « Bird's Nest.» He received his Doctor of Design from Harvard University.
Festival international des textiles extraordinaires « déviations »
Par Vincent Lemarchands et Anouk Schoellkopf
Avec Christelle Familiari
Lieu : salle volumes (ATE)
Dans l'optique d'une nouvelle participation de l'ESADSE au Festival international des textiles extraordinaires (FITE 2018 - 18/23 septembre 2018) Vincent Lemarchands et Émilie Perotto organisent, au sein de l'ESADSE un nouvel appel à projet autour du thème proposé par le FITE pour son édition 2018 : Déviations.
C'est donc autour des notions de détournement et de réemploi que nous sollicitons des projets d'étudiants dans lesquels les matériaux principaux seraient détournés, utilisés à double, triple ou contre-emploi. Le sens apporté par cette utilisation « déviante » étant pour nous un facteur d'intérêt essentiel.
Christelle Familiari : Christelle Familiari s'est fait connaître dès 1995 par des vidéos et des performances qui faisaient fi des carcans sociaux entourant la question du désir, du sexe et de l'ennui. Cette pratique de l'autofilmage et de la performance qui l'implique physiquement l'a progressivement amenée à rechercher des moyens plastiques qui lui permettraient d'évoquer le corps : le sien, son geste d'artiste dans une présence physique cocasse, étrange, indiscernable, diffuse ; et celui du visiteur, dans sa relation intime avec l'oeuvre mais aussi avec l'espace d'exposition.
Attention : seule une vingtaine des étudiants ayant déjà présenté un projet dans le cadre du FITE cette année seront retenus par Vincent Lemarchands pour ce workshop (années 2 option design, années 3 option design, années 2 option art).
Lieu : salle volumes (ATE)
Dans l'optique d'une nouvelle participation de l'ESADSE au Festival international des textiles extraordinaires (FITE 2018 - 18/23 septembre 2018) Vincent Lemarchands et Émilie Perotto organisent, au sein de l'ESADSE un nouvel appel à projet autour du thème proposé par le FITE pour son édition 2018 : Déviations.
C'est donc autour des notions de détournement et de réemploi que nous sollicitons des projets d'étudiants dans lesquels les matériaux principaux seraient détournés, utilisés à double, triple ou contre-emploi. Le sens apporté par cette utilisation « déviante » étant pour nous un facteur d'intérêt essentiel.
Christelle Familiari : Christelle Familiari s'est fait connaître dès 1995 par des vidéos et des performances qui faisaient fi des carcans sociaux entourant la question du désir, du sexe et de l'ennui. Cette pratique de l'autofilmage et de la performance qui l'implique physiquement l'a progressivement amenée à rechercher des moyens plastiques qui lui permettraient d'évoquer le corps : le sien, son geste d'artiste dans une présence physique cocasse, étrange, indiscernable, diffuse ; et celui du visiteur, dans sa relation intime avec l'oeuvre mais aussi avec l'espace d'exposition.
Attention : seule une vingtaine des étudiants ayant déjà présenté un projet dans le cadre du FITE cette année seront retenus par Vincent Lemarchands pour ce workshop (années 2 option design, années 3 option design, années 2 option art).
Discopie
Par Émilie Perotto et Tiphaine Kazi-Tani
Avec Jiao Mo et Huansen Zhao (Tongji University College of Design & Innovation, Shanghai) et leurs 6 étudiants
Avec la participation de Clément Renaud (Collectif Disnovation) sur une journée
Lieu : plateau 4/5 (APE)
La pratique de la copie s'inscrit avec évidence dans le champ de la création, puisqu'elle permet d'apprendre en imitant. Ainsi, le copieur acquiert des gestes similaires mais peut aussi davantage comprendre les intentions de l'auteur de l'original. L'histoire récente de l'art (pratiques appropriationnistes), du cinéma (remake) et de la musique (sampling) montre que la création se nourrit bien évidemment de ce qui l'a précédé, mais surtout l'affirme haut et fort, à la différence des avant-gardes modernes qui revendiquaient la nécessité de faire table rase et de créer du nouveau.
De leur côté, les pratiques de copie en design ne se limitent évidemment pas à ce que Moholy-Nagy aurait appelé « un styling superficiel », mais comprennent également la rétro-ingénierie, c'est-à-dire le désassemblage attentif d'un système technique en vue d'en comprendre le fonctionnement et le mode de fabrication, pour recréer un environnement technique et économique de production. Parfois, de telles pratiques tiennent de l'enquête, voire de la devinette, du cadavre exquis, car les objets copiés peuvent l'être à partir d'images, autrefois prises en secret avec des appareils-photos miniatures, aujourd'hui à partir d'images et de vidéo de toutes sortes récupérées sur Internet. Une telle pratique bricolée de la copie ouvre un champ vers une forme de relation impertinente face à l'objet issu de la production industrielle, où celui-ci est littéralement dé-crypté : le secret de la marchandise est brisé comme un cadenas forcé, donnant accès à l'objet en tant qu'agencement de matériaux, de couleurs, de surfaces, de contours, de techniques, de gestes, d'usages, etc. La copie participe ainsi des pratiques de « désobéissance technologique ».
Clément Renaud : spécialiste de «l'innovation pirate» et particulièrement en Chine, à Shenzhen, des procédés de détournement industriel d'objets technologique, ce qu'on appelle Shanzai. Son travail a été exposé lors de la Biennale 2017. Il a aussi participé au Pirate Book.
Avec la participation de Clément Renaud (Collectif Disnovation) sur une journée
Lieu : plateau 4/5 (APE)
La pratique de la copie s'inscrit avec évidence dans le champ de la création, puisqu'elle permet d'apprendre en imitant. Ainsi, le copieur acquiert des gestes similaires mais peut aussi davantage comprendre les intentions de l'auteur de l'original. L'histoire récente de l'art (pratiques appropriationnistes), du cinéma (remake) et de la musique (sampling) montre que la création se nourrit bien évidemment de ce qui l'a précédé, mais surtout l'affirme haut et fort, à la différence des avant-gardes modernes qui revendiquaient la nécessité de faire table rase et de créer du nouveau.
De leur côté, les pratiques de copie en design ne se limitent évidemment pas à ce que Moholy-Nagy aurait appelé « un styling superficiel », mais comprennent également la rétro-ingénierie, c'est-à-dire le désassemblage attentif d'un système technique en vue d'en comprendre le fonctionnement et le mode de fabrication, pour recréer un environnement technique et économique de production. Parfois, de telles pratiques tiennent de l'enquête, voire de la devinette, du cadavre exquis, car les objets copiés peuvent l'être à partir d'images, autrefois prises en secret avec des appareils-photos miniatures, aujourd'hui à partir d'images et de vidéo de toutes sortes récupérées sur Internet. Une telle pratique bricolée de la copie ouvre un champ vers une forme de relation impertinente face à l'objet issu de la production industrielle, où celui-ci est littéralement dé-crypté : le secret de la marchandise est brisé comme un cadenas forcé, donnant accès à l'objet en tant qu'agencement de matériaux, de couleurs, de surfaces, de contours, de techniques, de gestes, d'usages, etc. La copie participe ainsi des pratiques de « désobéissance technologique ».
Clément Renaud : spécialiste de «l'innovation pirate» et particulièrement en Chine, à Shenzhen, des procédés de détournement industriel d'objets technologique, ce qu'on appelle Shanzai. Son travail a été exposé lors de la Biennale 2017. Il a aussi participé au Pirate Book.
Algorythme, jeux de logique : atelier de création algolittéraire avec Python
Par Jérémie Nuel et Jacques-Daniel Pillon Avec An Mertens
Lieu : pôle numérique (APE)
Une ligne de code est comme l'action d'une recette. On prépare un ingrédient, on applique l'action et l'ingrédient sera transformé. L'Oulipo, le collectif autour de Raymond Queneau, a exploré l'idée des recettes ou contraintes pour créer de potentielles littératures. Leur travail est une grande inspiration pour écrire en utilisant du code. A l'aide d'exemples concrets, les participants apprendront à générer de nouveaux textes transformés à partir de textes existants. On travaillera individuellement et en groupe, avec l'intention de créer des petites publications à la fin de l'atelier.
Attention : workshop réservé aux années 2, années 3 et années 4.
An Mertens : An est une membre active de Constant, un atelier d'arts interdisciplinaire basée à Bruxelles, qui se concentre sur la culture et l'éthique du web, les logiciels et les licences libres et la diversité féministe. Au sein de Constant An a initié Algolit, un groupe de travail autour de la littérature, du code et le texte, tout comme d'autres projets de recherche qui mènent aux publications digitales et imprimées, des installations, des promenades et des performances.
Une ligne de code est comme l'action d'une recette. On prépare un ingrédient, on applique l'action et l'ingrédient sera transformé. L'Oulipo, le collectif autour de Raymond Queneau, a exploré l'idée des recettes ou contraintes pour créer de potentielles littératures. Leur travail est une grande inspiration pour écrire en utilisant du code. A l'aide d'exemples concrets, les participants apprendront à générer de nouveaux textes transformés à partir de textes existants. On travaillera individuellement et en groupe, avec l'intention de créer des petites publications à la fin de l'atelier.
Attention : workshop réservé aux années 2, années 3 et années 4.
An Mertens : An est une membre active de Constant, un atelier d'arts interdisciplinaire basée à Bruxelles, qui se concentre sur la culture et l'éthique du web, les logiciels et les licences libres et la diversité féministe. Au sein de Constant An a initié Algolit, un groupe de travail autour de la littérature, du code et le texte, tout comme d'autres projets de recherche qui mènent aux publications digitales et imprimées, des installations, des promenades et des performances.
Petites séries, artisanat, autoproduction, partage de cultures et savoir-faire
Par Eric Jourdan, Benjamin Graindorge et Amaury Poudray
Avec Hanhua Hu et Song Xiewei (Central Academy of Fine Arts, Pekin) et leurs 4 étudiants, Lan Guo et Gong Wang (Wuhan Institute of Design and Scienes, Wuhan) et 1 étudiant
Lieu : plateau 1 (APE)
les étudiants de s'ouvrir à une culture différente avec comme objectif une production d'objets reflétant ce croisement de deux types d'artisanat. En participant à cet échange, enseignants et étudiants chinois nous apporteront des pratiques et des savoir-faire inconnus. A nous de leur répondre en partageant avec eux ce que nous savons faire et ce qui nous anime dans le champ du design d'objets.
Lan Guo : Master Degree
1996-2000 : Department of Chinese Painting, Hubei Academy of Fine Arts
2000-2003 : Department of Visual Communication, Hongik University, Seoul, Korea
Professional visual communication design
Currently the director of Research Center of Wuhan Institute of Design and Engineering
Gong Wang :
2008-2011 : Xi'an Jiaotong University
2012-2016 : Marketing Department,Hubei Academy of Fine Arts
Currently professor at Wuhan Institute of Design and Engineering
Lieu : plateau 1 (APE)
les étudiants de s'ouvrir à une culture différente avec comme objectif une production d'objets reflétant ce croisement de deux types d'artisanat. En participant à cet échange, enseignants et étudiants chinois nous apporteront des pratiques et des savoir-faire inconnus. A nous de leur répondre en partageant avec eux ce que nous savons faire et ce qui nous anime dans le champ du design d'objets.
Lan Guo : Master Degree
1996-2000 : Department of Chinese Painting, Hubei Academy of Fine Arts
2000-2003 : Department of Visual Communication, Hongik University, Seoul, Korea
Professional visual communication design
Currently the director of Research Center of Wuhan Institute of Design and Engineering
Gong Wang :
2008-2011 : Xi'an Jiaotong University
2012-2016 : Marketing Department,Hubei Academy of Fine Arts
Currently professor at Wuhan Institute of Design and Engineering
L’atelier jeune public de la biennale 2019
Par Marie-Caroline Terenne et Lucile Schrenzel
Avec la participation de Sylvie Sauvignet (chargée de la médiation, Cité du Design) en début d'atelier
Lieu : pôle édition (APE)
Qu'est-ce qu'un atelier destiné au grand public et notamment au jeune public ? Comment appréhender la transmission de connaissances autrement ? Comment un espace réfléchi peut-être un environnement didactique et d'apprentissage ? Cette semaine consistera en l'élaboration d'axes de réflexion et d'objectifs de médiation destinés au jeune public lors de la prochaine biennale du design. Il est fortement conseillé de poursuivre ce projet sur les 2 semaines pratiques et recherches du premier semestre de l'année 2018-2019. La finalité de ce workshop est de concevoir et de réaliser la totalité de l'espace atelier jeune public qui accueillera un grand nombre de scolaires et de familles.
Lieu : pôle édition (APE)
Qu'est-ce qu'un atelier destiné au grand public et notamment au jeune public ? Comment appréhender la transmission de connaissances autrement ? Comment un espace réfléchi peut-être un environnement didactique et d'apprentissage ? Cette semaine consistera en l'élaboration d'axes de réflexion et d'objectifs de médiation destinés au jeune public lors de la prochaine biennale du design. Il est fortement conseillé de poursuivre ce projet sur les 2 semaines pratiques et recherches du premier semestre de l'année 2018-2019. La finalité de ce workshop est de concevoir et de réaliser la totalité de l'espace atelier jeune public qui accueillera un grand nombre de scolaires et de familles.
Le lotus noir : création d’un objet pour un film de science-fiction
Par Rodolphe Dogniaux et Christophe Marx Avec Michael Gauthier
Lieu : salle des maquettes
Le Lotus Noir (A.B.U abyss bodymind uploading) est un dispositif d'immersion dans une réalité virtuelle construite à partir des souvenirs du patient. Il permet de poursuivre sa vie dans ce dispositif dans un premier temps via un casque de réalité virtuelle et une combinaison haptique thermo-algique. Progressivement les données cérébrales du patient seront transférées sur un serveur, la perte de contact avec le corps pourra ainsi se dérouler par étape permettant une meilleure immersion.
Michael Gauthier : originaire de la Loire, il est le réalisateur du film Maladie nocturne.
Le Lotus Noir (A.B.U abyss bodymind uploading) est un dispositif d'immersion dans une réalité virtuelle construite à partir des souvenirs du patient. Il permet de poursuivre sa vie dans ce dispositif dans un premier temps via un casque de réalité virtuelle et une combinaison haptique thermo-algique. Progressivement les données cérébrales du patient seront transférées sur un serveur, la perte de contact avec le corps pourra ainsi se dérouler par étape permettant une meilleure immersion.
Michael Gauthier : originaire de la Loire, il est le réalisateur du film Maladie nocturne.
Là, un paysage
Par Valérie Orgeret, Cécile Giraud et Patrick Condouret Avec l’École nationale d’architecture de Saint-Étienne
Lieu : ENSASE et pôle photo (APE)
Du 4 au 6 avril uniquement.
Présentation du workshop le lundi 26 mars à 18h à l'auditorium.
En utilisant divers matériaux (images, papiers, cartons, bois, végétaux, plastiques ...) que les étudiants auront préalablement collectés et se seront appropriés, il s'agit de fabriquer un volume. Ces constructions imaginaires ou architectures improbables peuvent être issues de fictions, d'utopies et évoquer des ambiances oniriques. Elles se situeront dans un espace paysagé et seront réalisées sur des supports fournis par les écoles.
Il sera mené une démarche du réemploi de la matière déchue à des fins esthétiques et constructives. Des macros, micro-univers bricolés dont la petite taille n'est pas sans évoquer la « maquette ». Le dimensionnement du travail naviguera entre jeux d'échelles, hybridités, glissements de sens, matières, textures et objets en mutation.
Ces espaces fictionnels témoignent peut-être de la pluralité de notre monde en éternelle mutation.
Ces volumes seront réalisés à l'ENSASE. Ils seront conçus de façon à être photographiés au studio photo de l'ESADSE. Il y sera expérimenté la mise en scène et l'atmosphère sera créée. Il sera question de mise en éclairage, d'arrière-plan, de point de vue, de cadrage, de profondeur de champ, qui seront décidés afin de créer un monde empreint d'une ambiance que révèlera la photographie imprimée. Ce travail de mise en lumière est déterminant dans ce projet, une attention particulière sera apportée à la création d'ambiances, d'ombres propres et portées et à la qualité des effets lumineux produits.
Les photographies seront imprimées au pôle photo de l'ESADSE.
Du 4 au 6 avril uniquement.
Présentation du workshop le lundi 26 mars à 18h à l'auditorium.
En utilisant divers matériaux (images, papiers, cartons, bois, végétaux, plastiques ...) que les étudiants auront préalablement collectés et se seront appropriés, il s'agit de fabriquer un volume. Ces constructions imaginaires ou architectures improbables peuvent être issues de fictions, d'utopies et évoquer des ambiances oniriques. Elles se situeront dans un espace paysagé et seront réalisées sur des supports fournis par les écoles.
Il sera mené une démarche du réemploi de la matière déchue à des fins esthétiques et constructives. Des macros, micro-univers bricolés dont la petite taille n'est pas sans évoquer la « maquette ». Le dimensionnement du travail naviguera entre jeux d'échelles, hybridités, glissements de sens, matières, textures et objets en mutation.
Ces espaces fictionnels témoignent peut-être de la pluralité de notre monde en éternelle mutation.
Ces volumes seront réalisés à l'ENSASE. Ils seront conçus de façon à être photographiés au studio photo de l'ESADSE. Il y sera expérimenté la mise en scène et l'atmosphère sera créée. Il sera question de mise en éclairage, d'arrière-plan, de point de vue, de cadrage, de profondeur de champ, qui seront décidés afin de créer un monde empreint d'une ambiance que révèlera la photographie imprimée. Ce travail de mise en lumière est déterminant dans ce projet, une attention particulière sera apportée à la création d'ambiances, d'ombres propres et portées et à la qualité des effets lumineux produits.
Les photographies seront imprimées au pôle photo de l'ESADSE.
Les markers crissent
Par Denis Laget Avec François Boisrond
Lieu : bâtiment H
François Boisrond : peintre français faisant partie du mouvement de la figuration libre.Zombiland
Par Karim Ghaddab, Eric Suchère et Fabrice Lauterjung
Avec Qing Ye et Xiaoshan Yuan (Hubei Institute of Fine Arts, Wuhan) et leurs 4 étudiants
Lieu : studio vidéo (APE)
Les zombies sont à la fois morts et non-morts, ils sont les Undead, les morts qui refusent de mourir. Ils font masse, nous entourent, nous cernent, nous les vivants et tentent de s'emparer de nous, de faire de nous des zombies et, nous les vivants, devons les abattre. L'art contemporain est un art zombie, mêlant organiquement le plus vif et les résurgences les plus anciennes. Nous tenterons, un court instant, d'être des zombies, de faire des films de zombies, d'écrire des textes de zombies, de faire un art zombie, un art populaire et bien mort-vivant.
Lieu : studio vidéo (APE)
Les zombies sont à la fois morts et non-morts, ils sont les Undead, les morts qui refusent de mourir. Ils font masse, nous entourent, nous cernent, nous les vivants et tentent de s'emparer de nous, de faire de nous des zombies et, nous les vivants, devons les abattre. L'art contemporain est un art zombie, mêlant organiquement le plus vif et les résurgences les plus anciennes. Nous tenterons, un court instant, d'être des zombies, de faire des films de zombies, d'écrire des textes de zombies, de faire un art zombie, un art populaire et bien mort-vivant.
Semaine pratique et recherche #3
Workshop Les mains dans le cambouisOct 2017 - © S.Binoux
Présentation de la 3ème semaine pratiques et recherches
qui se déroulera du 3 au 6 avril 2018.
Mardi 3 avril :
- 9h30 - auditorium : lancement des workshops - De 10h à 19h : workshops
- De 19h à 20h30 - auditorium : présentation des écoles chinoises
Mercredi 4 avril :
- De 10h à 19h : workshops - De 19h à 20h30 - auditorium : présentation des intervenants extérieurs
Jeudi 5 avril :
- De 10h à 20h30 : workshops
Vendredi 6 avril :
- De 9h30 à 11h : workshops
- De 12h à 17h30 : rendu des workshops
Cliquez sur les fiches ci-dessous afin d'accéder aux détails des différents ateliers.
qui se déroulera du 3 au 6 avril 2018.
Mardi 3 avril :
- 9h30 - auditorium : lancement des workshops - De 10h à 19h : workshops
- De 19h à 20h30 - auditorium : présentation des écoles chinoises
Mercredi 4 avril :
- De 10h à 19h : workshops - De 19h à 20h30 - auditorium : présentation des intervenants extérieurs
Jeudi 5 avril :
- De 10h à 20h30 : workshops
Vendredi 6 avril :
- De 9h30 à 11h : workshops
- De 12h à 17h30 : rendu des workshops
Cliquez sur les fiches ci-dessous afin d'accéder aux détails des différents ateliers.
Catégorie(s) : Workshop
Publié le : 29 Mar 2018
Publié le : 29 Mar 2018
La Tribune – Le Progrès (presse locale de proximité)
Par Stéphane Lemercier et Pierre-Olivier Arnaud
Lieu : espace d'accrochage au bout des ATE
Chaque jour, nous lirons La Tribune - Le Progrès tant comme leitmotiv - attention à « ce qui se passe ici » - que comme source iconographique et textuelle. Libre à chacun de retourner sur les lieux pour une recherche documentaire supplémentaire, de réaliser des sculptures au vu des organisations spatiales des photographies ou bien de s'approprier la forme des articles pour réaliser un projet éditorial singulier. L'essentiel est de s'immerger au jour le jour dans la culture stéphanoise, ses recensions populaires (fêtes, regroupements associatifs, événements sportifs), ses organisations modestes et aussi d'extraire de cette proximité, des objets, des signes mondialement partagés. Les étudiants devront traduire la lecture du quotidien La Tribune - Le Progrès, en formes plastiques autonomes, les travaux réalisés étant présentés et exposés le lendemain matin.
Chaque jour, nous lirons La Tribune - Le Progrès tant comme leitmotiv - attention à « ce qui se passe ici » - que comme source iconographique et textuelle. Libre à chacun de retourner sur les lieux pour une recherche documentaire supplémentaire, de réaliser des sculptures au vu des organisations spatiales des photographies ou bien de s'approprier la forme des articles pour réaliser un projet éditorial singulier. L'essentiel est de s'immerger au jour le jour dans la culture stéphanoise, ses recensions populaires (fêtes, regroupements associatifs, événements sportifs), ses organisations modestes et aussi d'extraire de cette proximité, des objets, des signes mondialement partagés. Les étudiants devront traduire la lecture du quotidien La Tribune - Le Progrès, en formes plastiques autonomes, les travaux réalisés étant présentés et exposés le lendemain matin.
Lumière et espace public
Par Olivier Lellouche et Julie Mathias
Avec Tang Keyang (Southern University of Science and Technology, Shenzhen)
Avec l'entreprise DCW
Lieu : plateau 2/3
« Lumière et espace public » aura pour objectif de créer une baladeuse qui puisse être appropriable par les habitants et les différentes institutions de Saint-Étienne. Cette baladeuse, autonome en énergie, devra être composée d'une source lumineuse et d'un diffuseur, à la croisée de la lanterne du mineur et du lampion cher, entre autre, à la culture chinoise. Le workshop sera parrainé par l'entreprise française DCW forte de sa conception de luminaire d'intérieur et d'extérieur et également outillée d'une production chinoise. Le workshop vise à concevoir un produit pérenne et commercialisable dans un budget raisonnable.
Professor Tang Keyang : museum curator, art critic and architectural designer. His studio is committed to creating a unique blend of art and architectural designs through multidisciplinary methodology and visionary goals. Tang has involved himself in a variety of curatorial, research and design projects. He has served as the curator for China Pavilion at the 12th Venice Architectural Biennale (2010) and for numerous other shows, including Glories of Chinese Writing at Palace Museum (2010), and Chinese Gardens for Living at Saxony's Pillnitz Castle in collaboration with Dresden State Art Collection (2008). The author of 13 books and the Chinese translator of Delirious New York, Tang has published extensively on art and architecture. He directed the interdisciplinary research program at the National Art Museum of China (NAMOC). As an expert in museum architecture, he had served as jury member and professional consultant for many key museum projects including the recent international competition bidding for a new NAMOC building next to the « Bird's Nest.» He received his Doctor of Design from Harvard University.
Avec l'entreprise DCW
Lieu : plateau 2/3
« Lumière et espace public » aura pour objectif de créer une baladeuse qui puisse être appropriable par les habitants et les différentes institutions de Saint-Étienne. Cette baladeuse, autonome en énergie, devra être composée d'une source lumineuse et d'un diffuseur, à la croisée de la lanterne du mineur et du lampion cher, entre autre, à la culture chinoise. Le workshop sera parrainé par l'entreprise française DCW forte de sa conception de luminaire d'intérieur et d'extérieur et également outillée d'une production chinoise. Le workshop vise à concevoir un produit pérenne et commercialisable dans un budget raisonnable.
Professor Tang Keyang : museum curator, art critic and architectural designer. His studio is committed to creating a unique blend of art and architectural designs through multidisciplinary methodology and visionary goals. Tang has involved himself in a variety of curatorial, research and design projects. He has served as the curator for China Pavilion at the 12th Venice Architectural Biennale (2010) and for numerous other shows, including Glories of Chinese Writing at Palace Museum (2010), and Chinese Gardens for Living at Saxony's Pillnitz Castle in collaboration with Dresden State Art Collection (2008). The author of 13 books and the Chinese translator of Delirious New York, Tang has published extensively on art and architecture. He directed the interdisciplinary research program at the National Art Museum of China (NAMOC). As an expert in museum architecture, he had served as jury member and professional consultant for many key museum projects including the recent international competition bidding for a new NAMOC building next to the « Bird's Nest.» He received his Doctor of Design from Harvard University.
Festival international des textiles extraordinaires « déviations »
Par Vincent Lemarchands et Anouk Schoellkopf
Avec Christelle Familiari
Lieu : salle volumes (ATE)
Dans l'optique d'une nouvelle participation de l'ESADSE au Festival international des textiles extraordinaires (FITE 2018 - 18/23 septembre 2018) Vincent Lemarchands et Émilie Perotto organisent, au sein de l'ESADSE un nouvel appel à projet autour du thème proposé par le FITE pour son édition 2018 : Déviations.
C'est donc autour des notions de détournement et de réemploi que nous sollicitons des projets d'étudiants dans lesquels les matériaux principaux seraient détournés, utilisés à double, triple ou contre-emploi. Le sens apporté par cette utilisation « déviante » étant pour nous un facteur d'intérêt essentiel.
Christelle Familiari : Christelle Familiari s'est fait connaître dès 1995 par des vidéos et des performances qui faisaient fi des carcans sociaux entourant la question du désir, du sexe et de l'ennui. Cette pratique de l'autofilmage et de la performance qui l'implique physiquement l'a progressivement amenée à rechercher des moyens plastiques qui lui permettraient d'évoquer le corps : le sien, son geste d'artiste dans une présence physique cocasse, étrange, indiscernable, diffuse ; et celui du visiteur, dans sa relation intime avec l'oeuvre mais aussi avec l'espace d'exposition.
Attention : seule une vingtaine des étudiants ayant déjà présenté un projet dans le cadre du FITE cette année seront retenus par Vincent Lemarchands pour ce workshop (années 2 option design, années 3 option design, années 2 option art).
Lieu : salle volumes (ATE)
Dans l'optique d'une nouvelle participation de l'ESADSE au Festival international des textiles extraordinaires (FITE 2018 - 18/23 septembre 2018) Vincent Lemarchands et Émilie Perotto organisent, au sein de l'ESADSE un nouvel appel à projet autour du thème proposé par le FITE pour son édition 2018 : Déviations.
C'est donc autour des notions de détournement et de réemploi que nous sollicitons des projets d'étudiants dans lesquels les matériaux principaux seraient détournés, utilisés à double, triple ou contre-emploi. Le sens apporté par cette utilisation « déviante » étant pour nous un facteur d'intérêt essentiel.
Christelle Familiari : Christelle Familiari s'est fait connaître dès 1995 par des vidéos et des performances qui faisaient fi des carcans sociaux entourant la question du désir, du sexe et de l'ennui. Cette pratique de l'autofilmage et de la performance qui l'implique physiquement l'a progressivement amenée à rechercher des moyens plastiques qui lui permettraient d'évoquer le corps : le sien, son geste d'artiste dans une présence physique cocasse, étrange, indiscernable, diffuse ; et celui du visiteur, dans sa relation intime avec l'oeuvre mais aussi avec l'espace d'exposition.
Attention : seule une vingtaine des étudiants ayant déjà présenté un projet dans le cadre du FITE cette année seront retenus par Vincent Lemarchands pour ce workshop (années 2 option design, années 3 option design, années 2 option art).
Discopie
Par Émilie Perotto et Tiphaine Kazi-Tani
Avec Jiao Mo et Huansen Zhao (Tongji University College of Design & Innovation, Shanghai) et leurs 6 étudiants
Avec la participation de Clément Renaud (Collectif Disnovation) sur une journée
Lieu : plateau 4/5 (APE)
La pratique de la copie s'inscrit avec évidence dans le champ de la création, puisqu'elle permet d'apprendre en imitant. Ainsi, le copieur acquiert des gestes similaires mais peut aussi davantage comprendre les intentions de l'auteur de l'original. L'histoire récente de l'art (pratiques appropriationnistes), du cinéma (remake) et de la musique (sampling) montre que la création se nourrit bien évidemment de ce qui l'a précédé, mais surtout l'affirme haut et fort, à la différence des avant-gardes modernes qui revendiquaient la nécessité de faire table rase et de créer du nouveau.
De leur côté, les pratiques de copie en design ne se limitent évidemment pas à ce que Moholy-Nagy aurait appelé « un styling superficiel », mais comprennent également la rétro-ingénierie, c'est-à-dire le désassemblage attentif d'un système technique en vue d'en comprendre le fonctionnement et le mode de fabrication, pour recréer un environnement technique et économique de production. Parfois, de telles pratiques tiennent de l'enquête, voire de la devinette, du cadavre exquis, car les objets copiés peuvent l'être à partir d'images, autrefois prises en secret avec des appareils-photos miniatures, aujourd'hui à partir d'images et de vidéo de toutes sortes récupérées sur Internet. Une telle pratique bricolée de la copie ouvre un champ vers une forme de relation impertinente face à l'objet issu de la production industrielle, où celui-ci est littéralement dé-crypté : le secret de la marchandise est brisé comme un cadenas forcé, donnant accès à l'objet en tant qu'agencement de matériaux, de couleurs, de surfaces, de contours, de techniques, de gestes, d'usages, etc. La copie participe ainsi des pratiques de « désobéissance technologique ».
Clément Renaud : spécialiste de «l'innovation pirate» et particulièrement en Chine, à Shenzhen, des procédés de détournement industriel d'objets technologique, ce qu'on appelle Shanzai. Son travail a été exposé lors de la Biennale 2017. Il a aussi participé au Pirate Book.
Avec la participation de Clément Renaud (Collectif Disnovation) sur une journée
Lieu : plateau 4/5 (APE)
La pratique de la copie s'inscrit avec évidence dans le champ de la création, puisqu'elle permet d'apprendre en imitant. Ainsi, le copieur acquiert des gestes similaires mais peut aussi davantage comprendre les intentions de l'auteur de l'original. L'histoire récente de l'art (pratiques appropriationnistes), du cinéma (remake) et de la musique (sampling) montre que la création se nourrit bien évidemment de ce qui l'a précédé, mais surtout l'affirme haut et fort, à la différence des avant-gardes modernes qui revendiquaient la nécessité de faire table rase et de créer du nouveau.
De leur côté, les pratiques de copie en design ne se limitent évidemment pas à ce que Moholy-Nagy aurait appelé « un styling superficiel », mais comprennent également la rétro-ingénierie, c'est-à-dire le désassemblage attentif d'un système technique en vue d'en comprendre le fonctionnement et le mode de fabrication, pour recréer un environnement technique et économique de production. Parfois, de telles pratiques tiennent de l'enquête, voire de la devinette, du cadavre exquis, car les objets copiés peuvent l'être à partir d'images, autrefois prises en secret avec des appareils-photos miniatures, aujourd'hui à partir d'images et de vidéo de toutes sortes récupérées sur Internet. Une telle pratique bricolée de la copie ouvre un champ vers une forme de relation impertinente face à l'objet issu de la production industrielle, où celui-ci est littéralement dé-crypté : le secret de la marchandise est brisé comme un cadenas forcé, donnant accès à l'objet en tant qu'agencement de matériaux, de couleurs, de surfaces, de contours, de techniques, de gestes, d'usages, etc. La copie participe ainsi des pratiques de « désobéissance technologique ».
Clément Renaud : spécialiste de «l'innovation pirate» et particulièrement en Chine, à Shenzhen, des procédés de détournement industriel d'objets technologique, ce qu'on appelle Shanzai. Son travail a été exposé lors de la Biennale 2017. Il a aussi participé au Pirate Book.
Algorythme, jeux de logique : atelier de création algolittéraire avec Python
Par Jérémie Nuel et Jacques-Daniel Pillon Avec An Mertens
Lieu : pôle numérique (APE)
Une ligne de code est comme l'action d'une recette. On prépare un ingrédient, on applique l'action et l'ingrédient sera transformé. L'Oulipo, le collectif autour de Raymond Queneau, a exploré l'idée des recettes ou contraintes pour créer de potentielles littératures. Leur travail est une grande inspiration pour écrire en utilisant du code. A l'aide d'exemples concrets, les participants apprendront à générer de nouveaux textes transformés à partir de textes existants. On travaillera individuellement et en groupe, avec l'intention de créer des petites publications à la fin de l'atelier.
Attention : workshop réservé aux années 2, années 3 et années 4.
An Mertens : An est une membre active de Constant, un atelier d'arts interdisciplinaire basée à Bruxelles, qui se concentre sur la culture et l'éthique du web, les logiciels et les licences libres et la diversité féministe. Au sein de Constant An a initié Algolit, un groupe de travail autour de la littérature, du code et le texte, tout comme d'autres projets de recherche qui mènent aux publications digitales et imprimées, des installations, des promenades et des performances.
Une ligne de code est comme l'action d'une recette. On prépare un ingrédient, on applique l'action et l'ingrédient sera transformé. L'Oulipo, le collectif autour de Raymond Queneau, a exploré l'idée des recettes ou contraintes pour créer de potentielles littératures. Leur travail est une grande inspiration pour écrire en utilisant du code. A l'aide d'exemples concrets, les participants apprendront à générer de nouveaux textes transformés à partir de textes existants. On travaillera individuellement et en groupe, avec l'intention de créer des petites publications à la fin de l'atelier.
Attention : workshop réservé aux années 2, années 3 et années 4.
An Mertens : An est une membre active de Constant, un atelier d'arts interdisciplinaire basée à Bruxelles, qui se concentre sur la culture et l'éthique du web, les logiciels et les licences libres et la diversité féministe. Au sein de Constant An a initié Algolit, un groupe de travail autour de la littérature, du code et le texte, tout comme d'autres projets de recherche qui mènent aux publications digitales et imprimées, des installations, des promenades et des performances.
Petites séries, artisanat, autoproduction, partage de cultures et savoir-faire
Par Eric Jourdan, Benjamin Graindorge et Amaury Poudray
Avec Hanhua Hu et Song Xiewei (Central Academy of Fine Arts, Pekin) et leurs 4 étudiants, Lan Guo et Gong Wang (Wuhan Institute of Design and Scienes, Wuhan) et 1 étudiant
Lieu : plateau 1 (APE)
les étudiants de s'ouvrir à une culture différente avec comme objectif une production d'objets reflétant ce croisement de deux types d'artisanat. En participant à cet échange, enseignants et étudiants chinois nous apporteront des pratiques et des savoir-faire inconnus. A nous de leur répondre en partageant avec eux ce que nous savons faire et ce qui nous anime dans le champ du design d'objets.
Lan Guo : Master Degree
1996-2000 : Department of Chinese Painting, Hubei Academy of Fine Arts
2000-2003 : Department of Visual Communication, Hongik University, Seoul, Korea
Professional visual communication design
Currently the director of Research Center of Wuhan Institute of Design and Engineering
Gong Wang :
2008-2011 : Xi'an Jiaotong University
2012-2016 : Marketing Department,Hubei Academy of Fine Arts
Currently professor at Wuhan Institute of Design and Engineering
Lieu : plateau 1 (APE)
les étudiants de s'ouvrir à une culture différente avec comme objectif une production d'objets reflétant ce croisement de deux types d'artisanat. En participant à cet échange, enseignants et étudiants chinois nous apporteront des pratiques et des savoir-faire inconnus. A nous de leur répondre en partageant avec eux ce que nous savons faire et ce qui nous anime dans le champ du design d'objets.
Lan Guo : Master Degree
1996-2000 : Department of Chinese Painting, Hubei Academy of Fine Arts
2000-2003 : Department of Visual Communication, Hongik University, Seoul, Korea
Professional visual communication design
Currently the director of Research Center of Wuhan Institute of Design and Engineering
Gong Wang :
2008-2011 : Xi'an Jiaotong University
2012-2016 : Marketing Department,Hubei Academy of Fine Arts
Currently professor at Wuhan Institute of Design and Engineering
L’atelier jeune public de la biennale 2019
Par Marie-Caroline Terenne et Lucile Schrenzel
Avec la participation de Sylvie Sauvignet (chargée de la médiation, Cité du Design) en début d'atelier
Lieu : pôle édition (APE)
Qu'est-ce qu'un atelier destiné au grand public et notamment au jeune public ? Comment appréhender la transmission de connaissances autrement ? Comment un espace réfléchi peut-être un environnement didactique et d'apprentissage ? Cette semaine consistera en l'élaboration d'axes de réflexion et d'objectifs de médiation destinés au jeune public lors de la prochaine biennale du design. Il est fortement conseillé de poursuivre ce projet sur les 2 semaines pratiques et recherches du premier semestre de l'année 2018-2019. La finalité de ce workshop est de concevoir et de réaliser la totalité de l'espace atelier jeune public qui accueillera un grand nombre de scolaires et de familles.
Lieu : pôle édition (APE)
Qu'est-ce qu'un atelier destiné au grand public et notamment au jeune public ? Comment appréhender la transmission de connaissances autrement ? Comment un espace réfléchi peut-être un environnement didactique et d'apprentissage ? Cette semaine consistera en l'élaboration d'axes de réflexion et d'objectifs de médiation destinés au jeune public lors de la prochaine biennale du design. Il est fortement conseillé de poursuivre ce projet sur les 2 semaines pratiques et recherches du premier semestre de l'année 2018-2019. La finalité de ce workshop est de concevoir et de réaliser la totalité de l'espace atelier jeune public qui accueillera un grand nombre de scolaires et de familles.
Le lotus noir : création d’un objet pour un film de science-fiction
Par Rodolphe Dogniaux et Christophe Marx Avec Michael Gauthier
Lieu : salle des maquettes
Le Lotus Noir (A.B.U abyss bodymind uploading) est un dispositif d'immersion dans une réalité virtuelle construite à partir des souvenirs du patient. Il permet de poursuivre sa vie dans ce dispositif dans un premier temps via un casque de réalité virtuelle et une combinaison haptique thermo-algique. Progressivement les données cérébrales du patient seront transférées sur un serveur, la perte de contact avec le corps pourra ainsi se dérouler par étape permettant une meilleure immersion.
Michael Gauthier : originaire de la Loire, il est le réalisateur du film Maladie nocturne.
Le Lotus Noir (A.B.U abyss bodymind uploading) est un dispositif d'immersion dans une réalité virtuelle construite à partir des souvenirs du patient. Il permet de poursuivre sa vie dans ce dispositif dans un premier temps via un casque de réalité virtuelle et une combinaison haptique thermo-algique. Progressivement les données cérébrales du patient seront transférées sur un serveur, la perte de contact avec le corps pourra ainsi se dérouler par étape permettant une meilleure immersion.
Michael Gauthier : originaire de la Loire, il est le réalisateur du film Maladie nocturne.
Là, un paysage
Par Valérie Orgeret, Cécile Giraud et Patrick Condouret Avec l’École nationale d’architecture de Saint-Étienne
Lieu : ENSASE et pôle photo (APE)
Du 4 au 6 avril uniquement.
Présentation du workshop le lundi 26 mars à 18h à l'auditorium.
En utilisant divers matériaux (images, papiers, cartons, bois, végétaux, plastiques ...) que les étudiants auront préalablement collectés et se seront appropriés, il s'agit de fabriquer un volume. Ces constructions imaginaires ou architectures improbables peuvent être issues de fictions, d'utopies et évoquer des ambiances oniriques. Elles se situeront dans un espace paysagé et seront réalisées sur des supports fournis par les écoles.
Il sera mené une démarche du réemploi de la matière déchue à des fins esthétiques et constructives. Des macros, micro-univers bricolés dont la petite taille n'est pas sans évoquer la « maquette ». Le dimensionnement du travail naviguera entre jeux d'échelles, hybridités, glissements de sens, matières, textures et objets en mutation.
Ces espaces fictionnels témoignent peut-être de la pluralité de notre monde en éternelle mutation.
Ces volumes seront réalisés à l'ENSASE. Ils seront conçus de façon à être photographiés au studio photo de l'ESADSE. Il y sera expérimenté la mise en scène et l'atmosphère sera créée. Il sera question de mise en éclairage, d'arrière-plan, de point de vue, de cadrage, de profondeur de champ, qui seront décidés afin de créer un monde empreint d'une ambiance que révèlera la photographie imprimée. Ce travail de mise en lumière est déterminant dans ce projet, une attention particulière sera apportée à la création d'ambiances, d'ombres propres et portées et à la qualité des effets lumineux produits.
Les photographies seront imprimées au pôle photo de l'ESADSE.
Du 4 au 6 avril uniquement.
Présentation du workshop le lundi 26 mars à 18h à l'auditorium.
En utilisant divers matériaux (images, papiers, cartons, bois, végétaux, plastiques ...) que les étudiants auront préalablement collectés et se seront appropriés, il s'agit de fabriquer un volume. Ces constructions imaginaires ou architectures improbables peuvent être issues de fictions, d'utopies et évoquer des ambiances oniriques. Elles se situeront dans un espace paysagé et seront réalisées sur des supports fournis par les écoles.
Il sera mené une démarche du réemploi de la matière déchue à des fins esthétiques et constructives. Des macros, micro-univers bricolés dont la petite taille n'est pas sans évoquer la « maquette ». Le dimensionnement du travail naviguera entre jeux d'échelles, hybridités, glissements de sens, matières, textures et objets en mutation.
Ces espaces fictionnels témoignent peut-être de la pluralité de notre monde en éternelle mutation.
Ces volumes seront réalisés à l'ENSASE. Ils seront conçus de façon à être photographiés au studio photo de l'ESADSE. Il y sera expérimenté la mise en scène et l'atmosphère sera créée. Il sera question de mise en éclairage, d'arrière-plan, de point de vue, de cadrage, de profondeur de champ, qui seront décidés afin de créer un monde empreint d'une ambiance que révèlera la photographie imprimée. Ce travail de mise en lumière est déterminant dans ce projet, une attention particulière sera apportée à la création d'ambiances, d'ombres propres et portées et à la qualité des effets lumineux produits.
Les photographies seront imprimées au pôle photo de l'ESADSE.
Les markers crissent
Par Denis Laget Avec François Boisrond
Lieu : bâtiment H
François Boisrond : peintre français faisant partie du mouvement de la figuration libre.Zombiland
Par Karim Ghaddab, Eric Suchère et Fabrice Lauterjung
Avec Qing Ye et Xiaoshan Yuan (Hubei Institute of Fine Arts, Wuhan) et leurs 4 étudiants
Lieu : studio vidéo (APE)
Les zombies sont à la fois morts et non-morts, ils sont les Undead, les morts qui refusent de mourir. Ils font masse, nous entourent, nous cernent, nous les vivants et tentent de s'emparer de nous, de faire de nous des zombies et, nous les vivants, devons les abattre. L'art contemporain est un art zombie, mêlant organiquement le plus vif et les résurgences les plus anciennes. Nous tenterons, un court instant, d'être des zombies, de faire des films de zombies, d'écrire des textes de zombies, de faire un art zombie, un art populaire et bien mort-vivant.
Lieu : studio vidéo (APE)
Les zombies sont à la fois morts et non-morts, ils sont les Undead, les morts qui refusent de mourir. Ils font masse, nous entourent, nous cernent, nous les vivants et tentent de s'emparer de nous, de faire de nous des zombies et, nous les vivants, devons les abattre. L'art contemporain est un art zombie, mêlant organiquement le plus vif et les résurgences les plus anciennes. Nous tenterons, un court instant, d'être des zombies, de faire des films de zombies, d'écrire des textes de zombies, de faire un art zombie, un art populaire et bien mort-vivant.


Présentation | Collections
Ressources
Nouveautés 2020-2021
Club lecture
Infos pratiques